Très belle pendulette de voyage (dite d’officier) modèle gorge signée Charles OUDIN à petite sonnerie (dite aussi répétiton aux quarts) avec fonction silence actionnable par le levier situé sous la pendule (photo 8). Elle présente la particularité d’être signée à l’interieur AB (Alfred Baveux) et à l’extérieur sur les 2 côtés la signature Charles OUDIN Palais Royal 52, médaillé aux expositions depuis 1806 Horloger de la Marine de l’Etat. On peut dater la fabrication de cette pendule dans la deuxième moitié du XIXème siècle (1845 – 1899). Sur la platine, en bas à l’arrière de la pendulette. On peut aussi constater que le réglage avance-retard gradué sur la même platine en dessous de l’échappement , ce qui indique que la finition du banc roulant est de Margaine. A l’intérieur au démontage j’ai pu constater que toutes les pièces importantes. Et platine arrière étaient signées des lettres A B collées l’une à l’autre (photo 9) qui sont. La signature de l’horloger Alfred Baveux fabricant de bancs roulants , de cadratures de sonnerie de haute qualité à Saint Nicolas d’Aliermont (photo 10 extrait d’Allix carriage clock). Possibilité de photos complémentaires sur demande. Charles Oudin au Palais-Royal. En 1801 Charles Oudin établit son atelier dans le Palais-Royal. Un lieu très à la mode à cette époque. Devenu l’apanage du duc d’Orléans. Frère de Louis XIV, en 1692, il est resté le palais de la famille d’Orléans. En 1780, Louis-Philippe d’Orléans. Le futur Philippe Egalité. Y fait construire un vaste ensemble d’immeubles dotés de colonnades, de galeries marchandes, de cafés, et même d’un cirque. Bientôt devenu un lieu de divertissement très apprécié et de rendez-vous galants, le Palais Royal comptait beaucoup de boutiques élégantes. Dans ce quartier central et très en vogue, la première adresse de Charles Oudin était : Galerie de Pierre. En 1809, Charles Oudin est mentionné au numéro 52, rue de Richelieu, Palais du Tribunat. De nos jours encore on peut y admirer son enseigne en mosaïque. Incrusté dans le pavé, où figure son titre d« Horloger de la Marine française ». Mosaïque Charles Oudin, Palais Royal, Paris. Charles Oudin restera implanté dans ce quartier toute sa vie, bien que les adresses varieront quelque peu : Galerie de Pierre, 52 (en 1811). Palais Royal, 52 (en 1812). Et Palais Royal, Galerie Montpensier, 52, en 1845. Charles Oudin épouse en 1797 Antoinette Leroy, la sur d’un autre horloger de renom, Basile-Charles Leroy. Ils ont un fils, Charles Raymond d. 1867, et une fille, Elzire Marguerite. Le 30 juin 1836, Charles Oudin cède son fonds de commerce à son fils Charles Raymond, qui continue l’activité de son père. En 1899, alors sous la direction d’Amédée Charpentier, la maison est transférée au 17, avenue de l’Opéra. On remarquera que, pendant toute son histoire, Charles Oudin reste fidèle au centre historique de Paris : ses ateliers et boutiques sont situés successivement au Palais Royal, avenue de l’Opéra, et de nos jours, Place Vendôme. Au cours de son existence la maison Charles Oudin a compté parmi ses clients de nombreux célébrités et personnalités influentes. A l’Exposition Universelle de Londres en 1862. Oudin est cité comme étant horloger particulier de lEmpereur et l’Impératrice de France, du Pape, du Roi et de la Reine dEspagne et de la Marine Impériale. Parmi ses clients célèbres, on peut mentionner. Pour laquelle on a créé une montre à répétition à tact (c’est-à dire, qui peut indiquer l’heure silencieusement, de manière tactile), en 1805. Pour laquelle Charles Oudin a fait une montre miniature vers 1840, qui fut appelée « Six Pence » à cause de sa petite taille, similaire à celle de la pièce de monnaie anglaise. Le Comte d’Adhémar, pour lequel un chronomètre. De poche a été fait en 1859. Le Comte Komar, qui a acquis un chronomètre. De poche avec mouvement en or massif en 1860. Le roi d’Espagne. Pour qui la maison Oudin a exécuté une petite pendule de voyage avec sonnerie au passage, répétition des quarts, un échappement libre à ancre, et réglage chronométrique. Pour qui un régulateur de cheminée a été construit en 1867. L’échappement est un échappement à ancre anglaise de haute qualité : balancier, ancre et roue échappement montés sur contre-pivots, il est recouvert d’argent avec les indications Fast Slow (avance et retard) gravées à la main au burin ou échoppe. Le cadran émaillé est en bon état , il y un cheveu dans l’angle supérieur gauche on peut voir qu’une partie des écritures est. Les aiguilles bleuies heure et minute sont bien appairées et d’origine. Les verres biseautés sont impeccables , un petit éclat à peine visible (voir photo 1 à la loupe) sur le verre de façade en bas au milieu en surface à l’intérieur. Les bronzes dorés de la cage ont été nettoyé puis très légèrement polis , on peut constater leur bon état de conservation sur les photos. Les trois barillets (marche horaire, sonnerie et réveil) sont equipés d’arrêtage à Croix de Malte qui permettent de garder une force constante jusqu’à la fin du déroulement des ressorts et aussi de limiter le remontage sans risque de forcer ou de déchirer l’oeil des ressorts. Cela indique la haute qualité de fabrication de ce garde-temps. Dimensions de la pendulette : hauteur (sans la poignée) 11,8 cm largeur 8 cm côté 7,2 cm. Une clé ancienne sera fournie ce n’est pas celle d’origine mais elle est de la même époque. Le mouvement (sonnerie et marche horaire) fonctionne sur 8 jours, il faut donc la remonter toutes les semaines. Il est à noter que la roue de huitaine a été refabriquée (la pendule est arrivée à l’atelier avec la roue voilée et ovalisée avec dents couchées). J’ai conservé l’ancienne roue , elle sera fournie avec la pendulette. Tous les travaux menés sur cette pendulette sont effectués dans le respect des règles déontologiques de restauration des objets horlogers, c’est à dire sans modification ni embellissement du garde-temps et en employant pour la lubrification des huiles et des graisses minérales ou de synthèse haut de gamme Moebius… La restauration de cette pendulette (démontage complet mouvement et cage) vient d’être effectuée en atelier d’Horlogerie d’Art. Garanti (heure, sonnerie) 1 an à compter de la date d’achat. En achetant une pendulette restaurée , l’investissement est plus lourd au départ mais gagnant par la suite car un garde temps acheté en l’état sans restauration va s’arrêter dans peu de temps (avant 6 mois/1 an de fonctionnement maximum) donc cela impliquera rapidement un séjour chez l’horloger; de plus l’oxydation souvent présente, pas toujours visible continuera d’augmenter, la corrosion due aux vieilles huiles sur les points de pivotement des rouages continuera son travail d’usure (sur les pivots des rouages en particulier). LES PRÉCAUTIONS ET CONSEILS : il est souhaitable de manipuler la pendule avec des gants en coton pour éviter l’oxydation des laitons dorés par la sueur des doigts (si traces de doigts il faut tout de suite sans attendre passer un chiffon doux sans produit) , bien respecter le sens des flèches pour la mise à l’heure et pour le réglage de la sonnerie réveil. Il ne faudra pas l’exposer près d’une source de chaleur (cheminée en fonctionnement, radiateurs, spots halogènes, rayonnement du soleil) Il n’y a aucun travaux à prévoir sur cette belle pendulette. La prochaine révision devra se faire dans 5 à 7 ans maximum (vieillissement des huiles, qui s’oxydent, provoquant de une usure sur les points de pivotement) toutes les propositions d’achat raisonnables seront examinées et recevront une réponse. Ayez à l’esprit le travail effectué et la rareté de cet pendulette. L’item « Pendule d’officier Charles OUDIN petite sonnerie carriage clock repeating » est en vente depuis le mardi 9 mai 2017. Il est dans la catégorie « Art, antiquités\Meubles, décoration, XIXème\Horloges, pendules ». Le vendeur est « eric.74″ et est localisé à/en LE FAYET, Rhône-Alpes. Cet article peut être livré partout dans le monde.
- Type: Pendulette pendule de voyage (dite d’officier)
- Couleur: Doré
- Caractéristiques: petite sonnerie, répétition aux quarts
- Période: XIXème et avant
- Mécanisme: Mécanique
- Matière: bronze doré
- Forme: rectangulaire
- Sous-type: petite sonnerie, répétition aux quarts
